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10 ans pour agir : 17 objectifs pour soutenir le développement durable #7

Dernière mise à jour : 1 mai 2021

L'ONU a défini 17 objectifs pour soutenir le développement et la mise en place d'un monde durable et vivable d'ici 2030. 10 ans. Nous avons tous notre rôle à jouer. Prêts à agir?


Objectif 14 : conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable



Les océans constituent le réservoir le plus important de la planète, couvrant près des trois quarts de la Terre, et sont essentiels à sa survie. De même qu’une personne ne peut vivre sans un cœur et des poumons sains, la Terre ne peut pas survivre sans des mers et des océans sains. Ils remplissent le rôle de système respiratoire de la Terre, produisant de l’oxygène et absorbant les émissions de dioxyde de carbone et les déchets. Ils sont utilisés à des fins de stockage et absorbent 30 % des émissions de dioxyde de carbone dans le monde, tandis que le phytoplancton libère 50 % de l’oxygène nécessaire à la survie, et participent à la régulation du climat et des températures, rendant la planète hospitalière pour différentes formes de vie.


Les océans et les mers sont essentiels au bien-être économique et social. L’activité économique liée aux océans représente entre 3 000 et 6 000 milliards de dollars, contribuant à l’économie mondiale de nombreuses façons. Par exemple :

  • 90 % du commerce mondiale se fait par voie maritime.

  • 95 % des télécommunications transitent par les câbles sous-marins.

  • Les pêcheries et l’aquaculture assurent plus de 15 % de la consommation annuelle de protéines animales à 4,3 milliards de personnes.

  • Plus de 30 % de la production de pétrole et de gaz dans le monde sont extraits des fonds marins.

  • Le tourisme côtier est le segment de marché le plus important de l’économie mondiale, représentant 5 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et 6 à 7 % des emplois dans le monde.

  • Des connaissances plus approfondies de la biodiversité marine ont permis de faire des percées dans des secteurs comme l’industrie pharmaceutique, la production alimentaire et l’aquaculture.

  • 13 des 20 mégapoles au monde sont situées en zones côtières.

  • Les marées, les vagues, les courants et les vents marins au large des côtes sont des sources d’énergie qui peuvent considérablement contribuer à produire une énergie à faible émission de carbone dans de nombreux pays côtiers.

D'ici 2025, les cibles que nous devons atteindre :

  • prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments

  • gérer et protéger durablement les écosystèmes marins et côtiers, notamment en renforçant leur résilience, afin d’éviter les graves conséquences de leur dégradation et prendre des mesures en faveur de leur restauration pour rétablir la santé et la productivité des océans

  • réduire au maximum l’acidification des océans et lutter contre ses effets, notamment en renforçant la coopération scientifique à tous les niveaux

  • réglementer efficacement la pêche, mettre un terme à la surpêche, à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux pratiques de pêche destructrices et exécuter des plans de gestion fondés sur des données scientifiques, l’objectif étant de rétablir les stocks de poissons le plus rapidement possible, au moins à des niveaux permettant d’obtenir un rendement constant maximal compte tenu des caractéristiques biologiques

  • préserver au moins 10 % des zones marines et côtières, conformément au droit national et international et compte tenu des meilleures informations scientifiques disponibles

  • interdire les subventions à la pêche qui contribuent à la surcapacité et à la surpêche, supprimer celles qui favorisent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et s’abstenir d’en accorder de nouvelles, sachant que l’octroi d’un traitement spécial et différencié efficace et approprié aux pays en développement et aux pays les moins avancés doit faire partie intégrante des négociations sur les subventions à la pêche menées dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce

  • faire mieux bénéficier les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés des retombées économiques de l’exploitation durable des ressources marines, notamment grâce à une gestion durable des pêches, de l’aquaculture et du tourisme$

  • approfondir les connaissances scientifiques, renforcer les capacités de recherche et transférer les techniques marines, conformément aux Critères et principes directeurs de la Commission océanographique intergouvernementale concernant le transfert de techniques marines, l’objectif étant d’améliorer la santé des océans et de renforcer la contribution de la biodiversité marine au développement des pays en développement, en particulier des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés

  • garantir aux petits pêcheurs l’accès aux ressources marines et aux marchés

  • améliorer la conservation des océans et de leurs ressources et les exploiter de manière plus durable en application des dispositions du droit international, énoncées dans la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui fournit le cadre juridique requis pour la conservation et l’exploitation durable des océans et de leurs ressources, comme il est rappelé au paragraphe 158 de « L’avenir que nous voulons »

Pour en savoir plus sur l'objectif 14 du développement durable défini par l'ONU



Objectif 15 : préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité



La nature est indispensable à notre survie : elle nous fournit de l’oxygène, régule nos conditions météorologiques, pollinise nos cultures, produit de quoi nous nourrir et nous vêtir. Pourtant, la nature est soumise à une pression croissante. Au total, 75 % de la surface terrestre a été altérée par l’activité humaine, obligeant la faune et la flore à se replier dans des espaces de plus en plus restreints.


Environ 1 million d’espèces animales et végétales sont déjà menacées d’extinction, beaucoup dans les décennies à venir, indique le Rapport 2019 de l’évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques. Le rapport appelle à des changements transformateurs afin de restaurer et de protéger la nature. Il constate que la santé des écosystèmes, dont l’humanité tout entière ainsi que toutes les autres espèces dépendent, se détériore plus rapidement que jamais, affectant les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, notre sécurité alimentaire, notre santé et notre qualité de vie dans le monde entier.

La déforestation et la désertification — causées par les activités humaines et les changements climatiques — posent des défis majeurs au développement durable et ont des répercussions négatives sur la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes. Les forêts sont d’une importance vitale pour le maintien de la vie sur Terre et jouent un rôle majeur dans la lutte contre les changements climatiques.


D'ici 2025, voici les cibles que nous devons atteindre :

  • garantir la préservation, la restauration et l’exploitation durable des écosystèmes terrestres et des écosystèmes d’eau douce et des services connexes, en particulier les forêts, les zones humides, les montagnes et les zones arides, conformément aux obligations découlant des accords internationaux

  • promouvoir la gestion durable de tous les types de forêt, mettre un terme à la déforestation, restaurer les forêts dégradées et accroître considérablement le boisement et le reboisement au niveau mondial

  • lutter contre la désertification, restaurer les terres et sols dégradés, notamment les terres touchées par la désertification, la sécheresse et les inondations, et s’efforcer de parvenir à un monde neutre en matière de dégradation des terres.

  • assurer la préservation des écosystèmes montagneux, notamment de leur biodiversité, afin de mieux tirer parti de leurs bienfaits essentiels pour le développement durable

  • prendre d’urgence des mesures énergiques pour réduire la dégradation du milieu naturel, mettre un terme à l’appauvrissement de la biodiversité et, d’ici à 2020, protéger les espèces menacées et prévenir leur extinction

  • favoriser le partage juste et équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétiques et promouvoir un accès approprié à celles-ci, ainsi que cela a été décidé à l’échelle internationale

  • prendre d’urgence des mesures pour mettre un terme au braconnage et au trafic d’espèces végétales et animales protégées et s’attaquer au problème sous l’angle de l’offre et de la demande

  • prendre des mesures pour empêcher l’introduction d’espèces exotiques envahissantes, atténuer sensiblement les effets que ces espèces ont sur les écosystèmes terrestres et aquatiques et contrôler ou éradiquer les espèces prioritaires

  • intégrer la protection des écosystèmes et de la biodiversité dans la planification nationale, dans les mécanismes de développement, dans les stratégies de réduction de la pauvreté et dans la comptabilité

  • mobiliser des ressources financières de toutes provenances et les augmenter nettement pour préserver la biodiversité et les écosystèmes et les exploiter durablement

  • mobiliser d’importantes ressources de toutes provenances et à tous les niveaux pour financer la gestion durable des forêts et inciter les pays en développement à privilégier ce type de gestion, notamment aux fins de la préservation des forêts et du reboisement

  • apporter, à l’échelon mondial, un soutien accru à l’action menée pour lutter contre le braconnage et le trafic d’espèces protégées, notamment en donnant aux populations locales d’autres moyens d’assurer durablement leur subsistance

Pour en savoir plus sur l'objectif 15 du développement durable défini par l'ONU

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